Les passagers payent une rançon aux policiers pour échapper au contrôle sur les Routes nationales

Les passagers payent une rançon aux policiers pour échapper au contrôle sur les Routes nationales

Sur les routes nationales n°1 et 2, les passagers à destination de Brazzaville paient le prix fort pour échapper au contrôle des pièces d’identité.

Tous les jours, sur la principale n°1 et 2, les passagers se rendant à Brazzaville sont soumis aux contrôles des pièces d’identité. Ses contrôles sont faits par les agents de la police envoyés par les autorités. Ces policiers qui ont pour mission de sécuriser cette zone, se livrent malheureusement à des actes décevant. Chaque véhicule commercial et personnel qui passe doit faire descendre tous les passagers pour qu’ils soient vérifiés. Malheur  à ceux qui n’ont pas d’acte de naissance ou carte nationale d’identité.

Pour ceux-là qui n’ont pas leurs pièces d’identité, ils sont soumis au payement de la rançon que demandent les policiers. Les prix varient entre 1000 FCFA et 3500 FCFA pour espérer passer ses barrages de la police.

Dans presque tous les péages de ce tronçon, tous les passagers se trouvant dans les voitures personnelles ou commerciales descendent. Il s’agit là pour eux de présenter des pièces administratives tel qu’un passeport, carte d’étudiant, permis de conduire, CNI, acte de naissance. Ceux qui n’ont par malheur pas l’une de ses pièces sont séparés des autres. Et là, il faille une négociation avec les agents de l’ordre, une négociation qui conduit au paiement d’une rançon pour espérer continuer sa route. Le prix de cette rançon se situe autour de 1000 FCFA et 3500 FCFA, les insolvables, connaissent ce que personne ne sait. Au péage de Mindouli, a rond-point de Mayama et ailleurs, les passagers doivent payer pour passer.

Pareil pour la route nationale n°2. Pendant le mois d’avril 2016, je sortais de Djambala et j’ai moi-même assisté à ce problème à la Léfini. Si les congolais de bonne foi n’étaient pas dans ce bus, une jeune fille mettait fin à son voyage pour 2000 FCFA. Elle ne possédait aucune pièce portant son identité, un grand danger pourtant.

En effet, ce comportement des agents de l’ordre n’est pas responsable dans la mesure où il sali l’image de la République. Aussi, la corruption ne peut donc jamais être close dans notre pays. Si réellement ses agents sont envoyés par la République pour contrôler l’identité des passagers, ils doivent bien remplir leur mission. La République ne demande pas que les passagers en manque de pièce d’identité payent des rançons pour.

En réalité, si nombreux de ses passagers manquent de pièce d’identité, c’est en grande partie la responsabilité de l’Etat. A l’exception des étudiants et les connaissances, on sait le parcours qu’il faut faire au Congo pour délivrer une CNI. Même à l’Etat civil, le retrait des actes de naissance dure des mois. Rare sont ceux qui y parviennent en un mois. Pour être vite servi, le payement d’un pot de vin s’impose.

Alliamore NKABA ATSAMA

Consultant en Marketing et Communication, je suis un jeune qui aime son pays (le Congo) et passionné par les nouvelles technologies. Depuis plus de sept ans j’interviens dans plusieurs entreprises en Afrique (Congo, Sénégal, Gabon, Côte d’Ivoire) et en Europe (Espagne, France, Belgique). Ekolo242 est un projet qui me permet d’apporter ma pierre à la construction de ce Congo dont nous rêvons. CV >>> urlr.me/Wx2zT <<< Bonne Lecture et n’hésitez pas à contribuer par vos commentaires !!!

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